Entité

La Chambre d'Étude du Monde à Connaître

La Chambre d’Étude du Monde à Connaître est un département de recherche affilié au royaume. Cette chambre a la particularité de n’être affiliée à aucun Éliarque “charnel”, mais se place elle-même sous la bannière et la vigilance de Thiyengarde, Éliarque divine du Temps. Elle regroupe une trentaine de chercheurs dont deux Mastriats (messieurs Baurman et Carantage, respectivement Mastriats des sciences historiques et des sciences humaines).

L’objectif de ce département est on ne peut plus clair : découvrir ce que l’on ne connaît pas, comprendre ce que l’on ne comprend pas. C’est à cette chambre d’étude que nous devons l’élargissement de nos cartes et de nos esprits, tout en s'accommodant parfois de la réalité plus terre-à-terre qui apparaît lorsque mythes et légendes tombent les masques. Tout un pan de la recherche consiste en effet à démystifier les contes, croyances, peurs et fantaisies populaires, afin de leur apporter un explication scientifique et rationnelle. Ce fut le cas, pour n’en citer qu’un, des “montagnes qui disparaissent”, légende saomire qui fut éclaircie il y a plusieurs années. Ce n’est toujours pas le cas, pour n’en citer qu’un, du “Petit Vagabond”.

La Chambre d’Étude du Monde à Connaître se visite. Et il serait criminel de ne pas la visiter, pour tout dire. Véritable cabinet de curiosités, ses archives magnifiques et ses objets d’exposition sont une réelle source d’étonnement et d’inspiration, de quoi découvrir tout ce que nous avons découvert qu’il nous reste à découvrir ! Et quel cadre ! Ayant investi et modernisé l’ancien fort de Longvigne, niché dans une paroi du ravin est d’Arcfossa, la Chambre surplombe le gouffre. Elle n’est d’ailleurs pas la seule, puisque la paroi opposée du vieux fort est occupée par la Chambre d’Étude des sciences occultes. Les deux départements de recherche, reliés par une passerelle de pierre titanesque, sont réputés pour leur difficulté à s’accorder, l’un trop scientifique, l’autre trop ésotérique. Ils sont cependant amenés à collaborer sur de nombreux sujets. Le pont de pierre du vieux fort symbolise alors la frontière qui sépare légende et réalité. Une frontière bien en peine de demeurer distincte, un pont que l’un ou l’autre concept prend souvent le temps de traverser.